Deux frères de vie, se frottent l’un à l’autre par leur singularité, se piquent à la vie, se questionnent pour grandir avec des mots tendres, poétiques et oniriques.Ils nous parlent de l’enfance, du jeu et de l’imaginaire en gardant ce lien précieux qui les unit.
II se pourrait bien que ces deux petites bêtes, nous titillent.trottent dans nos têtes et dans nos cœurs de petit enfant intérieur.
Chatouillent nos envies, nous gratouillent d'espiègleries.
Voyage au Bout du monde pour petits et grands penseurs
Inspiré de l'oeuvre de Gérald Chevrolet
Spectacle tout public à partir de 5 ans
Note d’intention
Nous avons eu envie d’épousseter nos perceptions, de rafraîchir nos idées, d’aérer quoi !
Du coup nous avons pris nos yeux de môme, recherché le fameux éléphant avalé par le serpent boa, pour créer un dialogue avec notre enfant intérieur, celui qui s’émerveille et transforme le monde par sa créativité. Pour vivre avec les personnages ces moments de fraternité où ce sont les différences qui rassemblent.
Pour imaginer cet endroit où se cachent les souvenirs de plaisir, de jeux, de découvertes …
Alors nous sommes montés au grenier, avons ouvert nos malles, fouillé, farfouillé, renversé les tiroirs et les mémoires. Quelques minutes plus tard, nous étions emportés par un flot d’objets bavards….
Les marionnettes à gaines, petits personnages surréalistes, ouvrent sur le monde de l’enfance, elles jouent et se jouent d’elles-mêmes : elles portent une naïveté qui amène une distanciation naturelle, posant avec simplicité des questions philosophiques.
Comédiennes de la vie, elles s’amusent, se déguisent, se transforment avec accessoires costumes et postiches, pour imiter le monde.
4ème de couverture Editions théâtrales
Deux personnages sans âge, sans sexe, avec des mots tendres, poétiques et oniriques,« comme deux parties du cerveau qui dialoguent au bord du monde ».Miche le poète, clown blanc et Drate l’espiègle, clown Auguste, se frottent l’un à l’autre par leur singularité,se piquent à la vie, se questionnent pour grandir.
Ils nous parlent de l’enfance, du jeu et de l’imaginaire, gardant ce lien précieux qui les unit. Ils s’interrogent sur la vie avec spontanéité et légèreté.Ils se heurtent avec naïveté et humanité à un monde trop grand pour eux, sauf à se construire leur univers.
Les curiosités du spectacle
Un décor inspiré par l’univers de Jean Pierre Jeunet, Terry Gilliam, fait de transformations, de bric et de broc, de trappes, cagettes en bois, malles… Ces éléments détournés de leur fonction initiale forment le terrain de jeu : la chambre de nos deux personnages ! Ils évoquent ces endroits où s’entassent nos objets oubliés, délaissés, qui renaissent dans de nouveaux rôles.
Au début du spectacle, les marionnettes jouent au-dessus d’un grand rideau noir rappelant le jeu traditionnel des marionnettes à gaines, le rapport au public est alors frontal et direct.
Elles se mettent en scène, s’approprient les codes du théâtre et jouent à jouer en essayant de créer un lien avec le public. Puis le rapport se transforme, elles nous emmènent avec elles dans leurs jeux et leur monde. Le castelet mobile et vivant tourne, nous invite à découvrir de nouveaux espaces plus intimes où les questionnements se font plus profonds, on entre au fur et à mesure au cœur de leur univers .
Le Jeu sur l’espace, les différences de niveaux et de volumes instaurent ces rapports particuliers avec le public. Le temps s’allonge, les corps se posent, les contacts deviennent plus touchants.